Notre métier d’éleveur-bovins à Crion, près de Lunéville et Nancy, en Lorraine
En élevage, il faut des connaissances, de l’apprentissage et de l’expérience. L’éleveur est le garant qui permettra à l’animal de vivre au mieux sa vie.
L’éleveur prend soin de son cheptel. D’ailleurs dans le langage professionnel, il ne donne pas à manger à ses bêtes, il les soigne. Les quantités de protéines et de vitamines apportées à l’animal pour son alimentation sont mesurées.
En savoir+ sur notre cheptel de vaches limousines
L’éleveur a une vision holistique de son activité
L’animal fait partie d’un réseau trophique. Le sol nourrit la plante, la plante nourrit le sol, l’animal se nourrit de ces échanges. Il y participe également : il broute, mange à l’auge, il déjecte.
L’éleveur veille à ce que son sol soit équilibré en éléments, macro-éléments qui le composent ; ainsi, les plantes seront elle-même équilibrées. En résultat, ces plantes, prairies ou céréales issues de la ferme constitueront une nourriture de qualité qui sera au plus proche des besoins de l’animal.
Tout cela pour dire que l’éleveur intervient à différents niveaux pour la préservation de son environnement et bonne santé des animaux.
En savoir+ sur notre philosophie d’éleveur bovin
Une viande de qualité bonne pour la santé humaine
Dans ces conditions, Manger la viande de nos bêtes est forcément gage d’une nourriture de qualité, équilibrée et non carencée donc bonne pour la santé humaine.
Comme pour l’Homme, l’animal en mangeant sainement aura beaucoup moins de problèmes sanitaires et sera moins sujet aux maladies (l’alimentation fait la santé).
En savoir+ sur la qualité de la viande bovine issue de notre élevage de vaches limousines
Le bien-être de l’animal
L’éleveur répond à tous les besoins physiologiques de l’animal, avec en premier plan son bien-être.
Au gré des saisons et des conditions météo, l’éleveur met ses animaux soit au pré, soit à l’intérieur pour le protéger.
Il réagit très vite aux incidents climatiques comme les fortes chaleurs ou les fortes pluies.
Par exemple, en juin 2016, toutes les bêtes furent rentrées à l’étable pour les protéger car il n’avait cessé de pleuvoir. Elles sont retournées au parc à la mi-juillet seulement. Durant ce temps, il a fallu les nourrir avec la ration prévue pour l’hiver. Pendant cette période durant et plus longtemps encore, les prés n’ont plus été en capacité de produire de la biomasse. Il aura donc fallu être résilient.
Le bien-être animal n’est pas quelque chose de superflu ou conceptuel, il se vit au jour le jour.
Les dérèglements climatiques dus au réchauffement climatique génèrent de plus en plus des contraintes qu’il faut intégrer et anticiper dans notre métier d’éleveur pour le bien-être de l’animal.
En savoir+ sur le bien-être animal au sein de notre élevage bovin