Le bien-être animal
Un bon environnement et une bonne alimentation
L’éleveur veille à ce que son animal grandisse dans les meilleures conditions possibles, c’est-à-dire dans un bon environnement, dans des parcs avec des arbres pour l’ombre, un point d’eau toujours à proximité.
En Lorraine globalement les bovins sont dehors d’avril à octobre. En hiver, ils sont à l’abri au hangar sur des aires paillées.
L’alimentation est la base pour la bonne santé des bovins.
Certes, il leur faut de la quantité, mais surtout de la qualité. L’alimentation doit être équilibrée. Même quand ils sont au parc, leur alimentation peut être complétée par des grains de blé ou d’orge concassés, des minéraux (calcium, phosphore, magnésium, sodium…) et des oligo-éléments. La BACA (Balance Alimentaire Cation-Anion) doit aussi être respectée.
En hiver, une ration est préparée à base de foin de prairie, de luzerne, de maïs, de grains concassés d’orge, de blé et féverolles. Les légumineuses comme la luzerne et la féverolle apportent les protéines indispensables. Ne pas oublier la pierre de sel à lécher, les minéraux et un peu de tourteaux.
Une bonne hygiène sanitaire
Depuis longtemps, les animaux sur notre exploitation sont également vaccinés dès le plus jeune âge. Pour la santé animale, nous sommes beaucoup dans le préventif ; ce qui évite parfois plus tard d’avoir recours au curatif et d’utiliser des antibiotiques.
D’ailleurs partout en France, les éleveurs limitent tant que possible leurs recours. Quand un animal subit un traitement vétérinaire, il n’ira pas à l’abattoir avant un délai de carence bien défini.
Le bien-être de l’animal se poursuit jusqu’au choix de l’abattoir
Notre exploitation fait preuve de la plus grande vigilance quand au choix de l’abattoir et des conditions dans lesquelles les animaux sont abattus (cf. enquête et labels, du Ministère de l’Agriculture. Ci-dessous un lien du Ministère de l’Agriculture avec la notation des abattoirs du Grand-Est par les organismes officiels.).
L’avantage du circuit-court, c’est que l’animal sera abattu à proximité de l’exploitation, à quelques dizaines de km. L’animal ne passera pas des heures sur la route en camion. Le stress est réduit à minima. L’animal est bien pris en charge ensuite par l’abattoir.